Planète Vélo

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UN RETOUR AU KENYA

Février 2013,l'avion survole le nord de Madagsacar,depuis mon fauteuil derrière le hublot la vue est magnifique par ce jour de temps clair...Nairobi je connais bien déjà...Je dois faire vite la nuit est proche et je n'ai pas d'éclairage sur le vélo et puis si je connais l'auberge pour routards où je compte dormir je ne suis pas certain de trouver l'itinéraire sans quelques détours...Je n'ai pas de GPS,je n'en ai jamais eu,je n'ai pas de carte détaillée...Didier est un aventurier,et pour le demeurer il ne faut surtout pas trop planifier son voyage pour qu'il se remplisse de plus d'imprévus...Le globe-trotter est en train de devenir un ancien de son espèce il est revenu dans le pays de sa première histoire sentimentale après huit années de nomadisme sur les cinq continents...Il veut revoir Georges son ami le pharmacien qui travaille et habite à Nyeri maintenant et revenir à Nanyuki où il a aimé,découvert,travaillé,chanté ses chansons à qui voulait les entendre,fut un bon papa adoptif pour la première fois de sa vie...Georges est un homme charmant,raffiné et distingué,homme de peau noire descendant des nobles tribues des espaces sauvages du continent africain et cousins de toujours des tribues qui perdurent et perdureront...Tout les deux partagent une Tusker,bière du pays,sur un balcon de bar qui surplombe une rue animée...Didier aime à parler en anglais avec les africains anglophones dont comme lui ce n'est pas la langue maternelle mais une deuxième parlée presque couramment...Une amie d'une amie se propose d'héberger le cycliste aux quatre sacoches qui arrive de Nairobi,nous sommes au Kenya c'est coutumier que des femmes kenyanes échangent des idées aux sujets d'un blanc qui représente bien entendu une potentielle affaire profitable.Didier reste trois jours entiers chez Rose,elle habite un tout petit logement une pièce sans eau courante comme il y en a de partout au Kenya. Trois nuits ensemble tout les deux sans découvrir leurs parties intimes ni même celles un peu moins. Pourtant le voyageur éprouve du désir pour Rose,une fille pas mal,petite,sensible et drôle dans ce qu'il considère néanmoins comme de la bêtise sans importance. Rose veut avant un début de relation amoureuse qu'il lui montre et lui prouve combien il est capable de l'aider dans sa vie habituelle ici.C'est à dire essentiellement financièrement mais aussi dans sa façon de partager les choses à faire chaque jour. Rose est très maniaque dans son logis qui est tenu propre comme une pièce de monnaie neuve.C'est peut-être à cause de son côté un peu ridicule qu'il se sent déjà de la tendresse pour la jeune kenyane de 22 ans. Didier cherche et trouve un camping à seulement un kilomètres et demi du centre de la petite ville de 30 mille âmes environ qui est la plus proche du parc du Mont Kenya et de son sommet de 5199 mètres,le deuxième plus haut d'Afrique.L'endroit est presque idéal,exactement ce qu'il voulait. Il quitte donc Rose avec une courtoisie obligée,et dormira pendant deux mois en pleine nature à côté du plus beau parc du pays avec le cris des oiseaux,les bruits d'autres animaux et le chant du vent ou de l'air rempli des échos divers de l'espace.Nous sommes en février,c'est la saison sèche,il y a une douche chaude et une grosse hutte ronde au toit de chaume pointu avec une belle cheminée où il fera sa cuisine sur feu de bois. Il ramasse du bois mort qu'il trouve facilement proche de son campement et entame une existence un peu isolée,un peu solitaire mais dans une belle tranquillité qu'il lui convient d'une façon totalement opposée à sa vie avec Hollande à Madagascar...Chaque midi je mange en ville et chaque soir je cuisine mon dîner dans la cheminée sur un feu de bois.J'éprouve le plaisir d'une vie saine de bon sauvage.Tout les soirs je téléphone à Hollande,j'aime à distance,dans le rêve et l'illusion,un amour par procuration idéal en somme. Georges passe me voir à Nanyuki...Mes souvenirs d'amitié les plus beaux ils sont de mes voyages.C'est ma vie la meilleure de toujours aller plus loin pour peut-être revenir,d'être dans la douceur d'une vie où j'ouvre mon coeur et mes yeux sur le plus beau.Cette vie n'est pas une fuite devant plus de réalité mais une façon d'entretenir un rapport avec l'existence humaine qui me satisfait beaucoup,il y a une part du bonheur souvent grand m'accompagnant qui ne me lâche jamais même dans les plus grandes difficultés de mes périples. La vie de campeur n'est pas dispendieuse...je fais des économies,je pourrai repartir pour Madagascar pour un deuxième épisode avec Hollande...La région de Nanyuki et du Mont Kenya,au centre du pays,est un haut plateau qui avoisine les 2000 mètres d'altitude,très fertile la production agricole est la plus importante du pays. Le vélonomade et son idée de redépart vers l'océan indien fait connaissance avec Corine une suissesse alémanique quadragénaire de Lucerne qui a épousé un kenyan de quelques années son cadet.Ils n'auront pas d'enfants lui a t'elle avoué mais ils ont déjà beaucoup de fraises. Ils ont acheté du terrain,beaucoup travaillé,planté et construit deux longues serres.Désormais ils vivent de leurs ventes dans les environs...Les blancs aimons nous rencontrer et devenir amis,qu'importe que la période soit courte,nous avons une génétique similaire à l'évidence aveuglante par la couleur de nos peaux et ces amitiés de passage nous renforce dans notre amour du Kenya et le plaisir de partager la vie de ses habitants. Mon retour à Madagascar je l'aime beaucoup dans sa façon: En vélo Nanyuki-Nairobi avec passage par Nyeri pour revoir mon ami Georges,soit 250 kilomètres.En train Nairobi-Mombassa;Quel vielle saucisse,il est lourd,lent,grinçant et bringuebalant...En vélo à Mombassa et pour son aéroport.En Avion pour Moroni(Grande Comore).En cargo Moroni-Mahajunga(Madagascar).En vélo dans la grande ville malgache.En taxi-brousse pour Ambanja(soit une nuit et 15 heures de route).En vélo pour Ankify.Et enfin en bateau cargo lent pour Hell-Ville où se trouve Hollande la belle taille.A mi-chemin Nanyuki-Nairobi je fais halte dans un village pour la nuit,j'y encontre le pasteur Charles chef d'un petit restaurant et qui officie ici où les habitants se connaissent tous comme des amis.Nous sympathisons vite,je connais déjà l'essentiel des grandes lignes de sa vie...(texte inachevé)...



08/01/2015
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