Planète Vélo

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EQUATEUR

Ce n'est sans doute pas une de ces informations qui trop souvent s'échangent entre voyageurs et aventuriers et qui sont très subjectives et peu conformes à une réalité plus nuancée que la frontière entre le Pérou et l'Equateur est probablement la plus dangereuse d'Amérique du sud.Je descends du bus pour la dernière fois au Pérou,je suis dans le cirage à cause du trajet sans amis,sans musique et sans beaux paysages.Trois hommes un peu agités me proposent avec insistance de monter dans leur voiture usagée,j'ai pas vraiment envie d'aller avec ceux-là jusqu'à la longue frontière à la sinistre réputation mais je me dis pour moi-même qu'avec une petite aide du destin ça ira.Ils m'emportent dans leur faux taxi déglingué,le scénario pour voler le touriste isolé de passage ils le connaissent par coeur.ils me parlent beaucoup lors du court trajet jusqu'au contrôle douanier de sortie du pays,malgré toute la bonne symphatie qu'ils prétendent je les reçois comme des personnes génantes et inquiétantes.Mon passeport a reçu le tampon de sortie et ils insistent une nouvelle fois pour que je retourne avec eux,je refuse malgré l'insécurité de l'endroit et le fait que je ne sache pas où je dois me diriger pour le poste d'entrée en Equateur.L'un d'eux me pousse sur la banquette arrière alors que j'étais là voulant payer le prix convenu et normale de la course taxi.Ils me racontent une histoire de grève qui bloquerait le passage de la frontière plus loin et qu'ainsi je dois leur donner l'équivalent de 100 dollars américain.Je comprends qu'ils veulent me dépouiller,qu'ils s'y prennent pas très bien et que si je m'échappe au plus vite j'éviterai de gros ennuis.Je force la portière,me jette dehors,leur laisse le double du prix du trajet.J'ai frôlé une catastrophe.A pied quelques dizaines de mètres et je croise un cyclo-pousse,je me méfie de tout et de tout le monde,je n'ai qu'une pensée être rapidement en Equateur m'éloignant de ce changement de pays.Le jeune homme est honnète,il me trimbale derrière lui jusqu'au poste de ce qui sera le vingtième pays de ce voyage.Merci mon ami,j'avais tant besion à ce moment là de rencontrer un petit gars rassurant et émouvant.Après la peur et la souffrance un peu de tendresse pour mon imagination.-Me voici dans le huitième pays de mon parcours sud-américain-J'échange mes restes d'argent péruvien à côté du bureau où j'ai reçu le tampon équatorien,les pages sont toutes remplies par sept ans de voyage dans soixante pays.Il reste en cherchant bien des espaces pour les petits tampons d'Amérique latine,je compte aller jusqu'au Mexique avec cette piece d'identité qui mêlent dans une sorte d'anarchie incompréhensible des traces de mes aventures de globe-trotter.Un bus passera dans un quart d'heure pour ma première destination  dans cette contrée entre des frontieres où passe la ligne imaginaire du partage de la terre en deux hémisphères et qui s'est donné pour superbe et mégalomanique nom,Equateur.Une jolie filles à la grosse poitrine et à l'air rigolo de gamine me sert une soupe de quinoa et et un steak-papas à la petite gargote,le soleil chauffe,les nuages s'éffilochent dans le ciel bleu,je sens des parfums de nature,en partie imaginaire,en partie réelle.Je suis heureux comme à chaque fois que je peux me dire "l'aventure continue";-Fantastique vie de voyage,trépidente,sans jamais connaître la lassitude de la monotonie-   Nous traversons des bananeraies,les lignes d'arbres partent au loin sans fin rejoindre l'horizon,des millions de kilogrammes de bananes pour les enfants de la terre que nous sommes tous.Un endroit qui me fait penser à un bon Dieu,ça me rappelle les immenses étendues de céréales en Australie quand je songeais à un Dieu semblable. Je descends à la gare routière de Cuenca au crépuscule,après lecture de mon guide j'ai choisi de venir dans cette ville pittoresque,où l'histoire et la pierre se répondent avec beauté.Je suis paumé,je suis en période d'adaptation comme à chaque fois que s'écoulent mes premières heures dans une société nouvelle,je dois me casser la tête avec une nouvelle gymnastique mental pour calculer mes dépenses de routard au petit budget limité.Creux et fond de vallée,petit village de montagnards,rythme doux et long en accord avec les muettes paroles du paysage et des décors des rues et des choses Le plus haut sommet du pays,le pic volcanique Chimborazo a 6400(?) mètres.La nuit au refuge à 5000m...Les vigognes pendant la redescente dans la fraîche neige tombée la nuit,blanche parure de déesse...Banos,ville thermale,au creux d'une vallee,ville thermale,mes bains les plus comiques...Villages de paysans quechuas,rien de moderne et beaucoup de sagesse...La boucle du volcan Quilotoa,merveilleux....Six heures de marche sur le sentier qui se confond avec l'arète la plus haute autour du cratère,à l'interieur 100 mètres en bas,un beau lac bleu marine rempli le gouffre à la circonférence guère inférieure à la longueur du sentier d'où des falaises tombent à pic dans un décor enchanteur...superbes photos,tout est à garder en images,il me manque une caméra...De l'auto-stop sur la piste dans la campagne éloignee...je suis secouer comme la bouteille d'Orangina dans la publicité dans le vieux camion...,un nuit dans une auberge,ils sont tous équatoriens,ils plus de trente de la société bourgeoise,voyage géographique et parcours parmi les hommes...Fète des enfants au village,ils ont reçu des boites à soulier remplies de gentils cadeaux,ils sont beaux ces petits choux joyeux,des enfants de la terre félécité.La petite fille me demande de lui ouvrir son paquet..Des tableaux de peintures naturalistes...Jubilation pour un peintre...Dans la cour de la maisonette,un cochon vidé de son sang,la peau grillée par un feu,le garçon boucher qui entame la découpe..Parc naturel,il pleut de trop,j'entends la symphonie des oiseaux mais je ne les vois pas,je glisse dans la boue dans la jungle equatorienne...Quito centre historique,les plus belles églises du continent,les extérieurs sont impressionnant;les intérieurs le sont hyper.. Le monastere San Francisco...,Les élèves de l'école de restauration...le musée d'art chretien,j'ai bien failli me retrouver par terre les yeux exorbités à chercher un sens que je ne trouverai jamais .Otavalo,la ville du plus grand et prestigieux marché d'artisanat du pays...Les indiens Otavalos ont su garder leur identité et on developpé un artisanat tres beau,ils ont fait mieux que s'adapter au temps qui passe....Ballade à pied,en stop,en amour...San Angel ma derniere escale en Equateur,je suis seul touriste ici,j'aime sortir des sentiers battus....Texte non achevé...



30/12/2014
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